Des conseils pour prendre soin de votre chat sénior et détecter précocement certaines maladies
Notez tout changement ...
À la suite de la consultation “sénior” de votre chat, et en fonction des résultats du bilan, votre vétérinaire pourra vous prescrire une prise en charge individualisée.
Certains conseils peuvent s’avérer précieux pour détecter précocément certains signes et les prendre en charge. En voici quelques-uns :
Tenir un "journal de bord"
Évaluer le poids corporel ou la quantité d’eau bue de manière isolée sont des points importants mais le suivi de ces paramètres est le meilleur moyen d’évaluer l’état de santé de votre chat.
Vous pouvez pour cela tenir un carnet dans lequel vous noterez les différents points observés ainsi que les conditions (exemple : baisse du poids normale aux beaux jours, quantité d’eau bue ou fréquence respiratoire plus élevée quand il fait chaud…). Vous serez ainsi plus à même de relever une modification anormale.
D’autres points sont en revanche moins quantifiables mais tout aussi importants : modification de la façon de faire sa toilette, de se déplacer, poil plus terne, difficultés à manger ou augmentation de l’appétit… N’hésitez pas à noter tout changement d’habitudes.
... et repérez certains signes
Mesurer la prise de boisson
Un certain nombre de pathologies (insuffisance rénale, diabète…) s’accompagne d’une augmentation de la quantité d’eau bue. Évaluer régulièrement la prise de boisson de votre chat peut aider à dépister précocement une telle affection.
La moyenne normale par jour :
40 à 60 mL d’eau par kilo soit 160 à 240 mL pour un chat de 4 kilos.
Pour les chats qui vivent seuls et qui n’ont pas d’autre source d’eau, utilisez une bouteille d’eau d’1 litre pour remplir sa gamelle quotidiennement, après avoir mesuré et jeté l’eau de la veille qui sera soustraite.
Si votre chat ne boit pas suffisamment, un apport d’aliment humide est recommandé car il contient beaucoup d’eau. Il conviendra de considérer environ 80 % du poids de l’aliment humide comme de l’eau !
Pour les chats d’extérieur qui ont accès à plusieurs points d’eau, il faudra se fier à des signes indirects : la taille des boules d’urine dans la litière agglomérante, la fréquence de nettoyage du bac à litière, et si votre chat demande à boire plus souvent (au robinet, douche, évier…).
En cas de doute, votre vétérinaire vous demandera peut-être de récolter des urines
anticipez pour mieux le soigner
Mesurer la fréquence respiratoire
Les maladies cardio-respiratoires sont nombreuses chez le chat sénior (asthme, dysfonction du cœur, épanchement…). Un moyen simple de les repérer précocement est de contrôler régulièrement sa fréquence respiratoire au repos.
Quand il dort profondément (et non lors des phases de rêves), comptez le nombre de mouvement par minute de sa cage thoracique qui se gonfle et se dégonfle. En moyenne, on observe chez le chat entre 25 et 35 mouvements par minute. Toute augmentation relevée sur plusieurs jours, en dehors notamment d’une hausse des températures, doit inciter à consulter.
L’habituer à l’enquiquiner pour mieux le soigner !
Avec l’âge, il est probable que vous ayez besoin de médicaliser votre chat ou de lui faire des soins. Il sera plus simple de les réaliser s’il est habitué à être manipulé et à aller chez le vétérinaire régulièrement.
Habituez-le à être soigné. De façon très progressive, en le récompensant avec une friandise par exemple, vous pouvez lui ouvrir la bouche, le brosser, lui toucher les oreilles, lui tenir les pattes comme si vous vouliez lui couper les griffes, lui faire avaler sa pâtée préférée mise dans une seringue …
Vous serez ainsi son meilleur infirmier si des soins ou une médication s’avérait un jour nécessaire.
Un doute ? Une question ? Parlez-en à votre vétérinaire.
Réalisé avec le soutien institutionnel de Ceva Santé Animale.